
Tutoriel
Place au plat de résistance maintenant.
J’ai pensé que cela pourrait vous intéresser de savoir comment nous avons fait, alors voici les étapes:
Matériel
- Les tasseaux de bois aux dimensions adaptées à votre projet:
- Pour ma part : du MDF découpé dans un magasin de bricolage depuis une planche de 250 cm. 5cm de large, 1cm d’épaisseur.
- Une scie à onglet si vous devez faire de beaux angles, sinon une scie sauteuse devrait suffire
- Du papier de verre
- Un mètre
- Du ruban de masquage
- Un niveau à bulle
- De la colle en pistolet
- De la pâte à bois
- Une spatule pour la pâte à bois ou un couteau de cuisine 😉
Dessiner le mur accent

Tout d’abord j’ai dessiné. A l’échelle.
Cela m’a permis de m’assurer de l’harmonie de l’ensemble.
Je ne voulais pas quelque chose qui soit trop chargé.
J’ai donc pris les mesures de
- ma télévision,
- de mon meuble TV,
- de la cassette à bois
et j’ai reporté toutes mes cotes sur une feuille A4.
On voit sur la photo que la feuille a bien vécu, cela a été mon référentiel tout au long du processus 🙂
Reporter les cotes au mur
Avec du ruban de masquage, un mètre et un niveau, j’ai ensuite marqué l’emplacement de chaque tasseau de bois sur le mur.
Et j’ai numéroté chaque tronçon. Ces numéros étant aussi repris sur notre plan.
Cette précaution est très importante pour savoir où va quel tasseau, une fois que le ruban sera retiré avant de coller les tasseaux.


Alors, pourquoi je n’ai pas reporté les numéros sur mon plan papier, j’avoue que je ne m’en souviens plus, haha.
Peut-être que je voulais le garder beau? Aucun souvenir!
Bref.
Couper les tasseaux aux bonnes mesures
Vous allez me dire que ça pue l’amateurisme. Et vous aurez raison.
Quand est arrivée l’étape de couper les tasseaux aux bonnes mesures, nous n’avons rien trouvé de mieux que de coller provisoirement les tasseaux au mur avec du ruban de masquage.
Nous avions trop peur de ne nous fier qu’à des mesures sur plan. La maison date des années 70, et les murs ne sont pas 100% droits.
Nous découpions donc les tasseaux au fur et à mesure, de la droite vers la gauche.
Et nous les collions au ruban de masquage pour savoir ensuite à quelle mesure découper les tasseaux suivants.
Ça donne ça:

Si vous avez une meilleure technique à proposer, je suis preneuse, balancez vos comm’ 😉
Une fois cette étape terminée, nous avons retiré les tasseaux du mur en prenant soin d’indiquer au dos de chacun le numéro qui lui correspondait.
Peindre le mur
J’ai aussi peint une partie du plafond, un peu comme du color zoning, car j’avais peur que la fumée du poêle à bois ne le salisse.
Niveau peinture, je suis loin d’être une pro mais je sais ce qui ne faut PAS faire :
- revenir sur un carré que l’on a déjà peint, sauf sur la légère zone qui chevauchera le prochain carré ;
- ne pas charger suffisamment le rouleau ;
- appuyer comme un(e) malade.
Je vous raconte pas la galère pour le ruban de masquage au plafond. J’ai d’abord essayé de mesurer depuis le mur la distance nécessaire puis de la reporter au plafond.
Mais comme les murs ne sont pas droits, le ruban n’était pas droit…
J’ai finalement fait cela à l’œil, en un seul tenant de ruban (ne jamais découper plein de petits bouts!)
Je descendais tous les mètres de mon escabelle pour vérifier l’alignement, une main sur l’œil gauche mdr
J’ai aussi peint les grilles de ventilation de la cassette à bois. Pour cela j’ai utilisé de la peinture noire spéciale hautes températures en bombe aérosol.
Et j’ai commandé des prises de marque NIKO chez Waelec en couleur anthracite.
Peindre les tasseaux

Deux couches, comme sur le mur.
On peint l’objet posé à plat, la peinture sèche ainsi plus uniformément.
Ne pas oublier les champs qui seront aussi visibles.
Proprement.
Etape ponçage: on égrène avec du papier à fin grain entre les deux couches.
Très important quand on laque du bois.
Le respect de ces étapes distingue véritablement un laquage amateur d’un travail pro, je vous assure.
Coller les tasseaux au mur
Enfin, moment de vérité, nous avons collé les tasseaux peints au mur peint.
Petit couac:
Nous allions voir ce mur tous les jours, et pas juste en passant d’une pièce à l’autre.
J’avais peur que nous nous lassions de ces tasseaux.
Afin de pouvoir les retirer, nous les avons alors collés avec du papier collant double face pour moquette et tapis. J’avais choisi un papier collant amovible.
Sur la papier c’était une bonne idée.
Efficace pour le sol.
Sauf que la gravité a bien rigolé.
Au bout de deux jours certains tasseaux sont tombés.
Alors Monsieur a dit qu’il n’y avait pas de raison que l’on se lasse de ce mur si bien habillé.
Nous avons donc décidé de coller les tasseaux à la colle multi-usage. Cette colle se pose en pistolet, comme du silicone.
L’homme a parlé. On a fait. Pour mon plus grand plaisir 🙂
Corriger les petits défauts
Naturellement, ceux qui bricolent plus souvent que moi ont dû voir la chose venir.
Faire tenir l’ensemble au ruban de masquage pour mesurer puis couper les tasseaux manque terriblement d’exactitude.
Donc en collant les tasseaux, on s’est aperçus qu’il y avait de ci, de là, des écarts entre les tasseaux.
Un autre tasseau n’était plus à fleur du plafond, ou encore un petit coin un peu a été cassé lors d’une manœuvre. Le MDF est fragile.
Pas très sérieux tout ça.
Que faire?
Et bien ma boîte à outils de bricoleur du dimanche a accueilli un nouvel arrivant: la pâte a bois.
Il suffit de bien malaxer la pâte avant de l’appliquer, afin qu’elle adhère bien au support.
J’ai appliqué au couteau de cuisine, c’est plat et fin.
Puis ponçage.
Enfin avec un pinceau fin, j’ai repris la couleur en tapotant légèrement, pour imiter le léger relief que donne l’application au rouleau.
4 réponses
Beau travail
Très bonne idée.
Couleur au top.
Merci Sabine 🙂
Très beau coloris, belle mise en scène à la Mondrian.
Bravo à vous deux. 👏👏👏
Merci Monique! On y a mis du coeur 🙂